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 Interview Masashi -Rock&Read n°37-

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Mera_mana
Prince Asphodel
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Prince Asphodel
Takomijo
Prince Asphodel


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Interview Masashi -Rock&Read n°37- Empty
MessageSujet: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- EmptyMer 4 Juil - 20:33

Voici la trad de l'interview accordée par Masashi au magazine Rock et Read il y a quelques mois !

Trad jap/ang : Aotsuki_Shizk
Trad anglais/français : AishiTERU; PrinceVal; Mr.0



Le Messie des roses

« L’ultime Vampire » descend dans notre magazine !
KAMIJO le nommait « Le Messie de Versailles » dans le ROCK AND READ vol. 35.
Cela fait une année entière depuis qu’il est devenu le 6ème membre de Versailles. Je lui ai posé quelques questions personnelles à cette occasion.
Voici un furieux joueur de baseball qui s’est révélé être un musicien rock, parti pour Tokyo afin de devenir bassiste professionnel et a atteint la gloire après de nombreuses embûches.
Sans oublier les hommages à son ami perdu, Jasmine You…

_________________________________________________________________________________

Votre corps a-t-il toujours été aussi imposant depuis votre naissance, MASASHI-kun ?

Oh, non, non, non. J’avais une taille parfaitement normale. Mes parents se sont mariés, et je suis né après 8 ans d’union, il semble qu’ils m’aient attendu avec impatience. Je suis désolé d’être comme je suis (rires). J’ai également une petite sœur.

Comment étiez-vous petit ?

J’étais un sacré joueur de baseball. J’étais membre d’une équipe au CE1, et j’y jouais encore au collège. J’étais toujours en train de joueur au baseball. Mais j’aimais la musique aussi. En CE2, j’aimais les émissions musicales à la télé, et je les enregistrais souvent sur cassettes. J’aimais toutes les musiques populaires à l’époque, et j’avais pour habitude de dépenser tout mon argent de poche pour acheter des CDs, car je venais d’avoir un lecteur de CD. Mon premier CD était Shogo Hamada.

Au CE2 ? Vous étiez un enfant précoce.

J’aimais aussi Tsuyoshi Nagabuchi et Yutaka Ozaki. J’écoutais leurs chansons plus souvent que la normale. Je chantais même par-dessus.

Vous écoutez de la musique depuis votre enfance. Était-ce sous l’influence de vos parents ?

Ma mère, originaire de Mie, était partie à Osaka pour devenir une chanteuse professionnelle d’Enka. Il y avait énormément de trophées chez moi, et j’allais la voir à ses concours.

Votre père aimait-il la musique également ?

C’est un simple employé de bureau assidu qui aime le baseball. C’est pourquoi il voulait me voir jouer au baseball. On y jouait ensemble tous les dimanches, jusqu’à ce que je devienne membre d’une équipe.

Quand avez-vous commencé à jouer de la basse ?

Mon cousin vivait près de chez moi. Quand j’allais chez lui, je regardais toujours sa basse. Comme j’aimais la musique, je la touchais en disant « Je la veux ! » Mais il me répondait « Non». L’année suivante, il m’a demandé « Que veux-tu pour ton anniversaire ? », et j’ai répondu « Je veux ta basse. » Alors il me l’a donnée. J’étais en 6ème.


Saviez-vous ce que c’était exactement ?

Je n’en savais rien du tout (rires). Mais juste après avoir commencé à jouer de la basse, j’ai été impressionné par X (Japan). Je suis devenu fan de TAIJI-san à force de regarder leurs vidéos, et je me suis dit « Ah ! On a la même basse ! ». Puis j’ai été engloutit dans le monde de la basse et la musique commençait à prendre peu à peu le dessus sur le baseball.

Jusqu’à quand avez-vous joué au baseball ?

J’ai joué au baseball jusqu’au lycée. En fait, c’est le baseball qui m’a permis d’y rentrer grâce à une bourse sportive. Mais peu de temps après, j’ai quitté mon école pour trouver un job, car je voulais acheter de l’équipement musical. Comme je jouais de la basse au collège, je m’imaginais que les membres d’un groupe de musique étaient des rebelles pas sérieux. C’est pourquoi je séchais les cours et désobéissais à mes professeurs. Je suis devenu un « bad boy » de la même manière que tous les autres peuvent le devenir. Au lieu de suivre les cours, je rentrais chez moi quand j’avais envie de jouer de la basse. Je l’emmenais aussi à l’école, et quand ça me prenait, j’en jouais même pendant les cours.

Non ?! Vous jouiez de la basse pendant les cours ?

Oui. J’étais un élève sérieux jusqu’en 4ème, mais ça s’est empiré à partir de là. Je suis devenu un bad boy et faisais ce que je voulais car je croyais que je ne pouvais pas être renvoyé parce que l’école est obligatoire. Mais je continuais de travailler dur au baseball, car j’aimais ce sport. D’ailleurs, j’aimais beaucoup ça.

Vous n’avez jamais été collé par vos professeurs ?

Si, mais je n’en avais rien à faire. En cours, j’écoutais mes cassettes de X (Japan). Au début, je les écoutais avec un volume modérément bas, mais je le montais petit à petit. Mes professeurs me collaient, mais je m’en fichais, et beaucoup de professeurs sont venus me chercher pendant les cours. Puis, j’ai été exclu de ma classe. A l’époque, j’étais souvent convoqué en conseil de disciplines (rires). À l’école primaire, j’étais un élève sérieux. Par exemple, j’étais le vice-président du conseil des élèves, mais j’ai soudainement perdu tout intérêt pour l’école après être entré au lycée.

Désobéissiez-vous également à vos parents ?

Oui, je le faisais. Par exemple, quand mon professeur m’appelait et me collait, je les insultais. Je pense que j’étais vraiment dur avec eux. C’est pourquoi, quand en 3ème mon professeur m’a dit « Je pense qu’aucun lycée ne voudra de toi », ça m’a beaucoup perturbé et même si je pratiquais rigoureusement le baseball, trois lycées m’ont refusé. J’étais lanceur et j’envoyais la balle à plus de130km/h en troisième. Et c’est grâce à ça que j’ai pu entrer au lycée avec une bourse sportive, mais la musique m’intéressait déjà beaucoup plus que le baseball à cette époque.


Étiez-vous déjà si grand à cette époque?

Non. Je faisais moins d'1m60 quand j'étais au lycée.

Malgré votre taille, vous lanciez une balle à une vitesse de plus de 130m/h?

Oui. J'ai grandis de plus de 20cm quand j'avais 16 ans, et j'ai atteint 1m85, ma taille actuelle. Ca m’a surpris. Je ne m’étais pas habitué à ma nouvelle taille juste après avoir grandi et je me cognais souvent la tête contre le plafond (rires). Je suis naturellement fort et musclé mais c’est vrai que les gens autour de moi étaient également surpris que je grandisse si vite. Mes cheveux étaient tout aussi longs quand j'avais 17 ans. Et quand je suis entré au lycée, on m'a forcé à les couper car les joueurs de baseball lycéen ont généralement des coupes très courtes. J'ai donc fait de mon mieux pour laisser pousser mes cheveux après avoir quitté l'école.

Vous êtes entré au lycée en tant que boursier. Avez-vous pu arrêter facilement ?

Non. Au début, quand j'ai dis à mes professeurs que j'arrêtais le baseball, ils m'ont dit "payes tous les frais de scolarité". J'ai pensé que je causerai des problèmes à mes parents, et j'étais déterminé à quitter l'école sans hésitation car j'ai vite compris que je n'avais pas besoin d'aller en cours pour faire ce que je voulais. Par ailleurs, j'ai décidé de gagner de l'argent par moi même et d'aller à Tokyo à 20 ans car j'avais arrêté le baseball même si j'aimais énormément ça. J'avais seize printemps quand j’ai quitté l’école.

Vous avez quitté l'école juste après y être entré !

Nous avons eu beaucoup de problèmes à cause de ça. Ma famille m’a mis à la porte et j’ai dormi chez des amis pendant un certain temps. Quand je restais trop longtemps chez eux, j’allais dormir dans des parcs (rires).

Qu'est ce qui vous a décidé à vivre de votre musique ?

Quand j'ai quitté l'école, beaucoup de gens autour de moi me félicitaient pour ma basse et j'ai gagné en confiance. Je sentais que la musique était plus cool que le baseball et j’en suis venu à penser que je pourrais devenir bassiste professionnel grâce à tous ces gens qui m’ont félicité. J'ai commencé à jouer au baseball parce que mon père m'y a forcé, mais j'ai commencé à jouer de la basse de ma propre initiative. J'ai découvert que ce que je voulais vraiment faire était de la musique. C'est pourquoi j'ai entièrement changé de vie et commencé à travailler. Mais j'ai teint mes cheveux en blond en quittant le lycée. Du fait que je vivais assez loin de Nagoya, je n'ai pas pu trouver facilement du travail à cause de ma coloration. J'ai échoué environ 20 fois avant de trouver un emploi dans une poissonnerie, dans un steakhouse (NDT : restaurant spécialisé dans les grillades de bœufs) et en tant que livreur de journaux.

Vous avez eu trois emplois à temps partiel!

J'avais besoin de beaucoup d'argent. Je voulais du matériel et une moto. C'est pourquoi je me suis excusé auprès de mes parents et leur ai demandé de me laisser rentrer à la maison quand mes jobs ont commencé à se dérouler sans problèmes. Je leur ai dit "je suis désolé d'avoir quitté l'école, mais j'ai commencé à travailler parce que je veux vivre de ma musique. Je paierai pour mes frais chaque mois, donc laissez moi rentrer à la maison." Puis je suis rentré, et ai commencé à chercher sérieusement des membres pour mon groupe. Avant ça je jouais de la basse pour m'amuser, mais j'ai pensé que je devrais jouer dans un groupe qui joue ses propres chansons.

Cherchiez-vous d'autres membres vous même ?

Oui. J'ai cherché des membres dans un salon de beauté où j'étais allé ou j'ai demandé à mes amis. Au final, on était 4 garçons et on a commencé à jouer quand j'avais presque 17 ans. Seul le chanteur était plus vieux que moi de deux ans et vivait seul à Nagoya. C'était un adulte qui avait une voiture. J'allais souvent chez lui jouer des chansons et faire des parties de mah-jong. Je suis progressivement entré dans un monde d'adultes. La première fois qu’on a joué c'était au MUSIC FARM de Nagoya. Le staff m’a aidé et m’y a emmené.

Vous avez commencé votre carrière dans une célèbre salle.

Le chanteur et moi avons visité l'endroit et découvert qu'un event où des groupes jouaient des chansons d’autres groupes aurait lieu et le staff nous a laissé y participer. J'étais trop nerveux pour m'en rappeler. Par la suite, on s’est beaucoup rapprochés du staff et on a souvent joué lors d’autres events. À cette époque, un guitariste qui était plus vieux que le chanteur, a rejoint le groupe. Il écrivait tout le temps les chansons et avait une perception unique. Il y avait des centaines de CDs sur les murs de sa maison. Et la plupart d'entre eux étaient de la musique occidentale. Je n'en avais pas tellement écouté et en ai donc emprunté beaucoup. En les écoutant, j'ai découvert quelque chose de nouveau, et mes performances ont changé.

Combien de temps avez-vous joué dans le groupe ?

Presque deux ans. Nous avions commencé à faire nos propres chansons et nous sommes devenus un groupe de visual-kei solide. Nous portions du maquillage noir "heavy" et des vêtements en cuir verni avec nos cheveux dressés… Je pense que sur ce point le concept du groupe était proche de Versailles.

Vouliez-vous créer un groupe de visual-kei dès le depart ?

Au début je voulais faire un groupe comme X. Mais si je trouvais X cool, d'un autre côté un groupe qui copie X ne l'est pas. Ça ressemblerait juste à un sous-X pour moi (rires). C'est pourquoi on voulait jouer mieux et avoir une philosophie unique. On a fait quelque chose de différent des autres groupes, par exemple on a introduit des rythmes inhabituels après que le guitariste le plus âgé nous ait rejoint. Ensuite le staff du FARM nous a aimés et on a gagné quelques fans. Bien que c’était mon tout premier groupe, on jouait deux fois par mois et 40 à 50 personnes venaient nous voir à chaque fois. De plus en plus de fans venaient nous voir et on a été invité à quelques événements visual-kei qui avaient souvent lieu à l'époque au CLUB QUATRO ou au BOTTOM LINE. Je me disais "c'est cool", mais j'ai eu un sérieux différent avec un guitariste. C'est pourquoi le groupe s’est séparé. Soit dit en passant, j'ai rencontré Jasmine You-kun à cette époque. Son groupe était bien plus connu et il a attiré mon regard. Il était venu au FARM en vélo alors qu'il portait un pantalon "pattes d'éléphants". Il m'a fait une grosse impression mais il était si gentil que je suis directement devenu ami avec lui.


Qu’avez-vous fait après la séparation du groupe ?

J’ai recherché un nouveau guitariste avec l’aide des autres membres du groupe, à l’exception du guitariste. On a demandé à quelqu’un qui était roadie pour un autre groupe assez connu. Il avait répondu qu’il nous rejoindrait à la condition que nous l’aidions dans son travail de roadie. J’ai accepté de le faire car je n’avais encore jamais été roadie et j’ai pensé que les accompagner partout à travers le japon pouvait m’apprendre beaucoup. On a repris la place de nos prédécesseurs lors d’un concert solo au CLUB CITTA’ où il y avait environ 1000 personnes. Et là je me suis dit : « Je travaillerais dur, comme ça un jour, je pourrais jouer ici ». Le groupe avait joué dans 42 lieux différents cet été là, et on les avait suivit. Ils nous laissaient jouer en première parties et le nombre de nos fans a rapidement augmenté. Je n’ai pas pu rentrer chez moi pendant deux mois. Quand j’avais 19 ans, un event sponsorisé par la maison de production à laquelle ils appartenaient avait eu lieu au C.C.LEMON HALL et on a pu jouer une chanson sur scène. J’étais tout excité mais assez à l’aise et c’était du genre : « Je veux faire un concert ici un jour ! ». Mais je n’ai jamais imaginé que je deviendrais un membre de Versailles là-bas. C’est ce pourquoi j’ai travaillé si dur depuis que je suis jeune.

J’ai bien l’impression que la tournée ait été éprouvante pour vous ?

J’étais épuisé. Toute expérience est bonne à prendre. Notre minibus n’avait de climatisation et chacun d’entre nous conduisait torse nu à tour de rôle, mis c’était marrant. Et quand on n’avait nulle part où dormir, on allait dans un parc, on se lavait les cheveux dans l’eau et dormait sur place.

Vous dormiez encore dans des parcs (rires).

On le faisait comme ça, au hasard, mais c’était fun. Mais environ une semaine après être rentré de la tournée, mes jambes s’étaient engourdies et j’ai ressentis une douleur aigüe. Je suis allé voir un médecin et il m’a dit que j’avais une hernie discale. J’ai transporté du matériel lourd et conduit longtemps donc j’ai bien peur que ça vienne de là. Il semblerait que comme je suis grand, ça exerce une pression sur le bas de mon dos. Le médecin m’a conseillé de me reposer pendant au moins un mois, mais on avait un enregistrement et un concert de programmé alors je me suis arrangé pour les faire. Les autres membres m’ont aidé, j’étais couché presque tout le temps, à part lorsque je jouais sur scène. Je mentais sous mon masque de maquillage (rire).

Vous avez eu une grande douleur au bas du dos après une tournée difficile.

Oui, ça a été vraiment dur pour moi. Mais on a joué au Rokumeikan à la fin de cette année là. Notre groupe s’en sortait bien. J’ai arrêté de travailler comme roadie mais j’apprécie que le groupe m’ait beaucoup appris et puis que j’ai gardé contact avec les membres du groupe.

Comment était votre premier concert solo ?

Les tickets n’ont pas tous été vendu mais environ 250 personnes sont venues nous voir. D’ailleurs on parlait d’aller à Tokyo et c’est ce qu’on a fait après le concert. En ces temps là, je rentrais rarement à la maison, ma mère m’appelait et disait : « Quand est-ce que tu rentres ? », je lui ai répondu « Je vais vivre à Tokyo ». J’avais 20 ans. J’avais prévu d’aller à Tokyo atteint mes 20 ans et c’est ce que j’ai fais. Mais un an plus tard, je n’ai pas réussi à m’entendre avec le chanteur et notre groupe s’est séparé en fin de compte. Pour notre dernier concert on a joué dans un event à Tokyo où, par chance, le groupe de HIZAKI-kun et You-kun jouait également. Je ne sais pas pourquoi nous, juste nos trois groupes, alors qu’il y en avait quatre autres de plus, avaient organisé une fête après le concert. Je pense que c’est une curieuse coïncidence.

C’est votre destin, vous ne croyez pas ? (rires)

Après avoir dissolu le groupe, plusieurs personnes m’ont demandé de les rejoindre mais je ne me sentais pas de jouer en tant que membre d’un groupe. Je voulais tout recommencer depuis le début. J’y ai calmement réfléchis mais je ne voulais pas passer ma vie à jouer de la basse comme simple membre d’un groupe, alors j’ai décidé de m’y mettre plus sérieusement, assez pour travailler en studio. Je voulais être le meilleur bassiste, maîtriser toutes les subtilités de la basse donc j’ai joué non-stop pendant un an et demi. Je sortais de chez moi seulement pour aller travailler à mi-temps ou aller voir un concert. Pendant tout ce temps, je n’ai pas joué devant un public. Mais mon jeu s’est amélioré et grâce à tout ça, j’ai eu beaucoup d’offres d’emploi. C’est après que j’ai essayé de jouer en tant que bassiste de soutien et j’ai senti revenir le plaisir de jouer. C’est pourquoi mon travail comme bassiste de soutien à été intense. J’ai été longtemps bassiste de soutien et KAMIJO-san m’a appelé au moment où je l’étais pour Közi-san de MALICE MIZER. Ah, ça a été toute une histoire (rires). [NDT : ou « Ah, c’est une longue histoire » dans le sens, ‘j’ai beaucoup parlé’ ou dans le sens ‘ mon destin c’est quelque chose !’ en rapport à la question. Au choix, le sens change, c’est tout, mais il difficile à cerner.]

Est-ce qu’il vous a demandé de venir aider Versailles ?

Il m’a dit : « Peux-tu jouer 5 morceaux de Versailles demain pendant notre répétition ? » j’ai immédiatement pensé « Un bassiste ordinaire refuserait cette offre mais je vais essayer !». Il m’a rappelé aux alentours de midi et j’ai reçu les bandes sons dans la soirée. J’avais déjà entendu quelques chansons de Versailles mais quand j’ai écouter les bandes sons j’ai pensé « Wow, je sais pas si je vais pouvoir jouer ça ». Mais quand on répété ensemble le lendemain, j’ai été soulagé de voir que leur réaction envers mon jeu était bonne. J’ai donc joué dans le fond de la scène pendant le concert.


Votre premier concert avec Versailles était lors d’un event où You-kun ne pouvait jouer à cause de sa mauvaise santé, c’est bien ça ?

Oui. Je le connaissais depuis longtemps et on est resté en contact même après m’être installé à Tokyo. Pour être honnête, j’hésitais mais j’ai accepté l’offre parce que je n’avais pas à jouer sur scène. Je voulais juste jouer sa partie et soutenir le groupe. Mais quand on m’a demandé de jouer sur scène après seulement quelques concerts, j’ai été un peu perdu. J’avais peur que si je jouais à sa place, personne ne m’aimerait. Mais finalement, je me suis dit que je devrais jouer pour lui. J’ai aussi pensé que si ça pouvait aider Versailles à s’en remettre doucement, il en serait content, c’est seulement à cette condition que je pouvais jouer. En fait, reçu un mail de lui deux jours avant qu’il ne décède « Merci pour avoir joué de la basse (à ma place). Je peux te confier mon travail ». Depuis, en mémoire de ce mail, j’ai décidé de faire de mon mieux pour lui. Quand on m’a appris sa mort, je me suis cloîtré dans le noir et ai pleuré toute la journée.


C’était quelqu’un de bien. Je crois que, comme il vous l’a écrit dans ce message, il est heureux que vous jouiez à sa place.

Je jouerai toujours avec lui parce que je pense que c’est ce qu’il m’a demandé. Je ne pourrais jamais le remplacer, je joue comme si j’étais un nouveau bassiste à ses côtés. Il est toujours avec nous sur scène.

A quoi pensiez-vous lorsque vous êtes devenus un membre officiel ?

Depuis la fin février 2010, j’ai joué en tant que bassiste de soutien et on a fait une tournée internationale ensemble. Quand la tournée s’est terminée, je ne me sentais pas mis à l’écart du tout. Je me suis petit à petit attaché au groupe et je voulais faire quelque chose avec eux. Quand on m’a demandé de devenir officiellement membre du groupe, j’ai tout de suite dit oui. J’ai été attiré par leur humanité et leur musicalité.

Ca vous a réussi de partager toutes vos joies et vos peines pendant cette longue tournée.

Oui, je le pense aussi. Quand j’ai vu tous ces fans étrangers enthousiastes à propos du groupe, je me suis dit « Versailles c’est quelque chose !! ». Je crois que lorsque l’on part à l’étrangers, on se rend compte de qui on est réellement. Aucun d’entre nous ne parle anglais, alors on ne peut pas vraiment parler avec les autres personnes. Dans de telles conditions, la vraie personnalité d’une personne ressurgit. J’ai été attiré par chacun d’entre eux et j’ai réalisé qu’ils avaient tous besoins les uns des autres.

J’ai entendu dire que cela avait été une tournée difficile.

Oui. On a pas eu de temps pour nous. On voyageait en bus pendant la tournée européenne, on pouvait tirer les rideaux quand on dormait mais sinon on ne bougeait pas de nos sièges. Quand on restait à l’hôtel, on devait dormir avec un autre membre du groupe. Mais je ressentais que c’était comme s’ils avaient été de ma famille et que je resterais très proche d’eux. Soit dit en passant, c’est dur pour moi de voyager en avion (à cause de ma carrure imposante).

Vous avez été habitué à voyager en minibus, non ?

Bien au moins, je peux boire en avion, ce qui est plutôt pas mal.

J’ai entendu dire que vous et YUKI-kun êtes devenus amis autour d’un verre.

Oui. Je connaissais seulement KAMIJO-san, HIZAKI-kun et You-kun avant que je ne travaille eux, mais je n’avais pas parlé avec YUKI-kun ou TERU-kun du tout. Tout spécialement avec TERU-kun qui ne m’avait même pas regardé, ce qui m’a amené à penser « Il ne m’aime pas » (rires). Mais quand je suis sorti boire un verre avec YUKI-kun, on est facilement devenu amis. Au début, il me parlait poliment alors qu’on avait presque le même âge. Je lui ai demandé « Pourquoi tu n’arrêtes pas de parler poliment ? » et m’a juste répondu « Je vais arrêter~ ! ». C’est comme ça que je suis devenu ami avec ce grand buveur mais c’est seulement lors de la tournée internationale que j’ai pu me rapprocher de TERU-kun. On s’est trouvé un sens de l’humour commun et s’est ouvert l’un à l’autre. La clé pour se lier d’amitié avec YUKI-kun c’était la beuverie et celle avec TERU-kun c’était l’humour (rires). Pour parler de You-kun, je me souviens aussi des beuveries. J’ai souvent été boire avec lui. On parlait de choses et d’autres par e-mail.


Alors, votre groupe s’entend bien ?

Oui. On se connait bien et se marre ensemble. J’ai pris conscience qu’on se comprenait bien alors je crois fortement que « Je dois continuer de soutenir le groupe comme membre à part entière ».

Cela va faire bientôt 1 an que vous êtes devenus membre du groupe.

Oui. Je jouais au C.C. LEMON HALL lorsque je suis devenu membre du groupe, j’étais tellement nerveux que j’en ai gardé seulement un vague souvenir. Devenir officiellement membre de Versailles c’était un tournant important dans ma vie. J’étais tout excité qu’une annonce aussi importante soit faite dans cette salle. C’est pourquoi j’ai seulement des bribes de mémoire (rires). Quand KAMIJO-san a déclaré que j’étais devenu un membre, j’ai senti soudainement qu’il y avait beaucoup plus de lumière sur moi qu’avant. J’ai pu très distinctement voir chaque personne du public alors que j’étais sous les projecteurs. Je n’ai jamais été baigné dans une telle lumière et j’ai senti qu’un brillant avenir m’attendait. A ce moment là, j’ai décidé de consacrer toute mon énergie au groupe. Je n’oublierai jamais cette scène.
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MessageSujet: Re: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- EmptyMer 4 Juil - 20:57

Merci ! C'est, c'est touchant, émouvant et amusant !
et, et j'ai tout dit..... quoique Masashi en punk, j'ai dû mal à l'imagniner.
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Sakura
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MessageSujet: Re: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- EmptyMer 4 Juil - 22:02

Merci pour la traduction!! *n'a lu que la moitié... trouve qu'il y en a trop....*
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MessageSujet: Re: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- EmptyMer 4 Juil - 22:28

Merci pour la trad, que dire à part que cette interview est très bouleversante j'aurai jamais imaginé Jasmine You en vélo avec son fameux pantalon patte d''eph, ou encore le mail qu'il lui a envoyé. Vraiment très touchante. En tout cas je n’aurai jamais cru que son parcours soie aussi dure, il a beaucoup de mérite.
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MessageSujet: Re: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- EmptyJeu 5 Juil - 5:25

Wow merci pour cette traduction. Je suis émue d'avoir découvert son parcours jusqu'à Versailles.
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yuki-versailles

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MessageSujet: Re: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- EmptyJeu 5 Juil - 9:25

merci pour la traductions


Une interview très touchante de la part de Masashi.
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MessageSujet: Re: Interview Masashi -Rock&Read n°37-   Interview Masashi -Rock&Read n°37- Empty

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