Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

 

 SAS X'mas event - 23/12/2007-

Aller en bas 
AuteurMessage
Prince Asphodel
Takomijo
Prince Asphodel


Nombre de messages : 4310
Localisation : le Parthenon
Date d'inscription : 17/01/2009

SAS X'mas event - 23/12/2007- Empty
MessageSujet: SAS X'mas event - 23/12/2007-   SAS X'mas event - 23/12/2007- EmptyMer 11 Fév - 21:55

Et hop, parce qu'il neige encore par endroit, voilà une bonne raison de resortir du tiroir un report sur l'event du 23 décembre 2007 organisé par la Sherow Artist Society (du temsp où il y avait encore du monde -_-)
Au programme, feu Metis Gretel, feu The Unforgiveness, feu Juka mais également Matenrou et ses nouveaux membres dont darlin' Ayamé ^_^

line up du 23/12/07

Sherow Artist Society, le label de Kamijo, organisait cette année pour célébrer Noël, deux events dans la salle de l’Omotesando FAB, l’un le soir du 23/12 regroupant pour l’occasion, tous les groupes du label ainsi que Kaya en opening act, l’autre, le soir du 24 où cette fois il s’agissait des mêmes artistes mais réarrangés en groupes en session dont le programme avait été peu de temps auparavant annoncé sur le site officiel.

L’event du 23 comportait les performances de groupes habituels tels que Metis gretel et Versailles, de deux nouveaux groupes signés par SAS, Matenrou opera (avec nouveau guitariste et claviériste) et The UnforGiveness, le mystérieux et inattendu projet de Kanzaki (ex Marry+an+Blood, ex Ribbon) ainsi que celle de Juka en solo, en remplacement de Seven Sense, celui ci ayant annoncé quelques jours avant l’arrêt brutal de sa carrière musicale.
Le concert étant sold out depuis quelques temps, une longue file attendait fébrilement sur l’avenue d’Omotesando, au sein de laquelle figuraient quelques cosplayers de Kaya ainsi que 4 personnes arborant un costumes de Miss Noel (toutes 4 ayant ô coup du hasard des tickets dont les numéros se suivaient et dont inertia et moi même faisions partie, j’avoue !)

La salle de l’Omotesando FAB est située dans le sous sol d’une élégante entrée sur une perpendiculaire à l’avenue principale et l’on nous fait donc entrer par petits groupes puis patienter dans les escaliers le temps de payer notre ticket consommation et de recevoir le traditionnel paquet de flyers, dans lequel figure cette fois une publicité pour la pièce de théâtre dans laquelle Kamijo va jouer en février.
Face à l’entrée, le bar puis le stand de goodies SAS et au fond de la salle proprement dite, le stand de Kanzaki et de Kaya.

Dans l’attente de Versailles, inertia et moi même, choisissons de rester pour le moment à une place raisonnable dans la salle et lorsque le rideau s’ouvre, le premier groupe que nous voyons apparaître est Metis Gretel. La scène étant plongée dans le noir avec pour seul éclairage les stroboscopes et les 5 membres étant vêtus de noir, seuls leur chevelure aux couleurs toujours aussi éclatantes nous permettent de les distinguer. Une entrée simple, efficace et vraiment classe tout de suite enchaînée du premier morceau.
Si vous appréciez la rage élégante et old school du visual que propose Metis gretel sur cd alors je vous conseille fortement de tester la version live. Le groupe très à l’aise sur scène, a assuré un set de 3 chansons avec un Sui très en forme, haranguant la foule tandis que Rukia et Mizarri assuraient les death voices.

Courte pause le temps de souffler et quand le rideau se réouvre, une surprise nous attend car nous voyons apparaître une demi douzaine de jeunes femmes installées en cercle brandissant leur violon pour accompagner un morceau instrumental qui je pense était un extrait de la BO d’Entretien avec un vampire. Mais la surprise ne s’arrête pas là, bien au contraire, puisque faisant suite à cette élégante introduction musicale, apparaît alors sur scène une silhouette vêtue d’un manteau noir rehaussé d’épaulettes et de galons dorés arborant une crinière blonde bouclée un brin décoiffée. Le retour de Kamijo de Lareine ? La foule semble hésitante mais lorsque la voix de l’inconnu s’élève, accompagnant puissamment les violons sur un tempo électro, le doute disparaît soudain, il s’agit bien de Kanzaki dans son nouveau projet The UnforGiveness. Ce soir nous n’aurons droit qu’à deux morceaux, l’un ayant évoqué pour certains l’« Ave maria ». Le prince bad boy de la SAS pose alors son micro et se dirige vers les coulisses…pour ne pas revenir, le rideau se refermant sur sa prestation courte mais ô combien prometteuse laissant un public médusé qui après quelques secondes reprenant ses esprits, applaudît en hurlant le nom du chanteur.
Nouvelle pause et nouveau levé de rideau.

Cette fois c’est au tour de Juka et à peine est il arrivé sur scène que de nombreuses fans éplorées par la soudaine nouvelle de son départ de la scène musicale, s ‘époumonent en criant son nom. Le set commence par « Saint Croix » qui est bien plus énergique et rock en live que sur cd, puis suivent « Baby Doll » et « S » toutes deux interprétées avec la puissance vocale caractérisant Juka. Après ces deux morceaux il fait une pause et commence par remercier le public pour sa fidélité avant d’expliquer les raisons le poussant à devoir avorter le projet de « Seventh Sense » ainsi que sa carrière musicale. Devant nous se trouvent deux ravissantes jeunes filles vêtues dans le plus pur style « hime » se tamponnant délicatement les yeux à l’aide d’un mouchoir en dentelle qu’elles tiennent entre des mains aux faux ongles surchargés de paillettes et autres décorations et qui finissent par ne plus pouvoir retenir leur chagrin, éclatant en sanglot sitôt imitées par une bonne partie de l’assistance. Si le fait de ne saisir que 10% des MC habituellement me frustre déjà beaucoup, autant dire que ce soir pendant les longues minutes du monologue de Juka expliquant les raisons de son départ, mon degré d’énervement a battu des records. Quand finalement il s’interrompt quelques instants avant d’enchaîner avec « Jewel », je me tourne vers inertia et une autre amie qui m’informent que Juka vient d’expliquer qu’il a des polypes sur les cordes vocales, pathologie qui l’avait déjà forcé à arrêter il y a trois ans et dont le traitement n’a pas pu être totalement efficace puisque ceux ci sont revenus et l’oblige désormais à s’arrêter afin qu’une prise en charge sérieuse soit mise en place rapidement. Il aurait néanmoins insisté sur le fait qu’il comptait bien un jour reprendre son activité de chanteur, une fois le problème solutionné.
Suivent donc « Jewel » et enfin « Aravesque » et je dois avouer que j’avais la chair de poule tout au long de ces deux morceaux.(à ce propos, Kamijo a écrit quelque part que jamais Juka n’avait si bien chanté et je le crois sans problème !)
Une fois encore le rideau se baisse, accompagné d’un chœur de fans continuant à crier le nom de Juka bien après que les lumières ne se soient rallumées.

Cette fois le spectacle recommence tandis que le rideau est encore baissé et le live house est soudainement empli par la voix de…Edith Piaf , sur le début de « la vie en rose » puis c’est la voix de Kaya qui retentit (et les cris hystériques de ses fans, car oui c’est bien Kaya qui gagne au concours du public le plus hystérique ^^ ; ), a cappella, pour cette première chanson, une reprise de « Amazing Grace », un classique américain apparemment car tout de suite identifié par les anglophones présentes dans la salle.
Le rideau s’ouvre et Kaya apparaît de blanc vêtu. Il me semble qu’il a expliqué qu’il s’agissait d’une nouvelle tenue et nous demande donc notre avis sur le sujet. Réponse plus que positive de la part des fans, Kaya continue de minauder un peu, beaucoup ( Kaya est un vrai moulin à paroles il faut le savoir !) , demande à une personne du staff de renouer correctement l’ immense ruban qu’il a sur les reins puis commence avec « kaleidoscope » suivit d’un de mes titres préférés « Psycho Butterfly » accompagné sur scène par deux de ses danseurs habituels. Il n’y a pas à dire, Kaya sur scène est aussi bien un bonheur pour les oreilles que pour les yeux, le rythme et le style des chorégraphies m’évoque chaque fois celles de Mylène Farmer.
Comme je le disais Kaya est une vraie pipelette donc après ce morceau nous avons droit à un interlude de plusieurs minutes aux cours desquelles il nous demande pourquoi nous sommes venues ce soir au lieu de rester avec notre petit ami ou petite amie, que c’est triste de ne pas fêter Noel avec mais que finalement il est très content que nous soyons là ( hmm…). Puis il continue en évoquant à plusieurs reprises Kamijo, parlant de lui comme de son « époux » (le voilà qui change son fusil d’épaule…et Sizna alors ? ), enchaîne sur des shows à venir dont un pour la saint Valentin. Le morceau suivant « Silvery dark », est une courte accalmie avant la tempête qui accompagne « Kasha » et c’est là que j’ai sérieusement commencé à me demander si Kaya avait passé les deux jours de festival SAS sous perfusion d‘oromin C( Guronsan®️ japonais en bouteille). S’il ne manque certes jamais d’énergie sur scène, je dois dire que sa performance sur « Kasha » et « Kugutsu » m’a réellement impressionnée surtout lorsque avançant dans le public il s’est penché à de nombreuse reprises pour se faire caresser par ses fans où lorsque il a chanté « Kugutsu » en mode « distorsion ». J’avais déjà remarqué en juin, l’éclat particulier apparaissant parfois dans ses yeux , évoquant plus un prédateur déterminé ayant décidé de fondre sur sa proie que la douce lolita qu’il joue habituellement et c’est avec un certain frisson que j’ai vu resurgir ce fameux regard à la fin de son set.

Tombé de rideau sous les cris enflammés et passionnés des fans, courte pause et le dernier groupe avant Versailles, Matenrou opera fait son entrée sur scène, pourvu d’un nouveau claviériste et d’un nouveau guitariste. Assez bonne surprise je dois dire. Un peu dans le même style que Metis gretel à savoir un son bien violent avec cette fois des plages de synthé plus atmosphériques que baroques lors des refrains pour adoucir le tout. Le nouveau guitariste a l’air vraiment très heureux d’être là (et je ne peux m’empêcher de trouver que son maxillaire inférieur ressemble étrangement à celui de Kaoru de DeG o_O ; )
Bien que le groupe n’existe que depuis quelques mois et n’ait à son actif qu’un single, le public a l’air de bien accrocher !Bonne pioche donc pour le label !

Bon, l’ensemble des groupes étant passé il ne reste évidemment plus que Versailles et là contrairement au concert du rockMaykan il y a 2 jours, les places dans les premiers rangs sont chères et le premier tiers de la salle commence déjà à se comprimer près de la scène.
Le groupe fait son entrée sur « The Revenant Choir » sous les cris d’un public qui ne semble pas avoir perdu une once d’énergie malgré l’heure, bien au contraire !
Les saizen donnent le rythme pour les furi qui ne sont interrompus que lorsque l’un des membres se risque sur le devant de la scène générant soudain une vague humaine déferlant à sa rencontre.
Après ce premier morceau, Kamijo prend la parole. Il parle de sapins de Noël, encore et encore, si bien que je ne peux m’empêcher d’espérer qu’ils reprennent « whiteness » version métal mais non et il poursuit donc en parlant de ce cher Santa Claus, demandant au public s’il croit au père Noël et leur précisant alors que lui, oui il y croit puisque ce soir Santa Claus est là ! Et tout en disant cela, un sourire mi ange mi démon imprimé sur son visage, il pointe du doigt dans le public, la seule des 4 Miss Noël dont le bonnet de Noël est encore en place…à savoir moi même ^^ ; ( décidément j’en rate jamais une aux concerts de SAS moi -__- Wink.
Le groupe poursuit avec un « Shout&Bites » survolté où les occasions d’headbanger furieusement s’enchaînent pour le plus grand malheur de mes cervicales peu habituées à cette pratique, heureusement entrecoupées de passages de furi plus calme pendant lesquels les fans tentent de retrouver leur place initiale. A la fin du morceau Hizaki se saisit d’une poignée de fausses roses rouges( vestiges des concerts de Lareine ?) et les jettent dans le public qui se rue dessus comme la misère sur le pauvre monde et après une lutte brève mais acharnée je ressors de cette curée avec une fleur ! « Forbidden gate » nous permet ensuite de reprendre nos esprits juste avant que ne commence « Beast of Desire » et Kamijo nous demandant durant les passages instrumentaux de mouliner l’air avec quelque chose de rouge je profite donc de la providentielle rose d’Hizaki pour garder mon bonnet de Noel sur la tête et suivre le mouvement. Je ne sais plus trop à quel moment a eu lieu le deuxième MC mais toujours est il que Kamijo a recommencé à taquiner Teru lequel répondait chaque fois en couinant un genre de « uhhhhhhhhh ???!!!!!!» tout en affichant une mine étonnée comme s’il ne comprenait pas la raison des blagues du boss, provoquant une fois de plus l’hilarité du public et du groupe. Cette fois encore nous avons eu droit au puissant solo de batterie de Yuki puis le groupe continuait avec le poignant « Sympathia » cloturant ainsi pour le moment leur set.
Quelques minutes d’attente et les volà déjà de retour pour l’encore avec en bonus Hizaki en tenue de Père Noêl, Kamijo et Teru n’arborant pour leur part que les bonnets. Kamijo jette rapidement le sien dans la foule et plaisante avec Teru qui lui refuse de se dessaisir du sien. Kamijo vient ensuite embêter quelques instants Hizaki en lui signalant notamment qu’il flotte quelque peu dans son costume avant quele groupe ne continue sur « The red carpet Day ».

Je dois avouer que j’appréhendais un peu ce moment n’étant pas, je le répète , habituée à ce genre d’atmosphère survoltée où les chevelures volent en tout sens pendant un temps indéfini et où l’on se sent happée dans une masse dont rien ne semble pouvoir calmer la furie soudaine. Pourtant je me suis laissée emporter par cette foule manifestant et hurlant son amour pour le groupe (notamment un garçon juste à côté de moi qui n’a eu de cesse pendant tout le concert mais spécialement pendant « red carpet day » de hurler « Kamijoooooooo » et qui a osé attraper la rose lancée dans le public par Kamijo…décidément celle là je ne l’aurai jamais …) et ô miracle j’en suis ressortie non seulement vivante et entière mais flottant d’allégresse avec en prime mon bonnet toujours vissé sur le crâne ! Décidément Versailles fait vraiment des miracles !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.myspace.com/lacourdeversailles
 
SAS X'mas event - 23/12/2007-
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Le Château :: Live Report-
Sauter vers: